Entre douceur et frénésie
Culture, shopping et Robots à Tokyo !
Ces derniers jours, nous avons poursuivi notre découverte de la capitale nippone en alternant ballades paisibles et culturelles et moments de folies.
Musée Edo-Tokyo et Parcs Tokyoïtes
Après la frénésie du début, il est temps de se cultiver avec la visite du musée Edo-Tokyo à Asakusa. Ce musée retrace l'histoire de la cité féodale d'Edo et de ses transformations qui ont menées à la Tokyo actuelle. Une merveille de pédagogie qui permet de comprendre la formation de cette immense cité, grâce à des maquettes, des vidéos d'archives et de nombreux objets des différentes époques traversées.
On a souvent l'image d'une ville très urbaine, électrique, agitée lorsque l'on pense à Tokyo, et c'est en partie vrai. Mais l'on y trouve également des lieux calmes et relaxants, comme les nombreux temples sur lesquels on tombe au détour d'une ruelle, ou les superbes parcs qui la peuplent. Parmi eux, le grand parc Yoyogi, au nord de Shibuya, abritant le sanctuaire Meiji jingu dédié à l'empereur. Véritable poumon au coeur de la ville, on traverse un immense tori ( sorte d'arche en bois symbolisant l'entrée des sanctuaires Shintoïstes) pour pénétrer au coeur d'une forêt. Une bouffée d'air frais inattendue à quelques pas pourtant du bouillonant quartier de Shibuya. Le sanctuaire Meiji jingu se trouve au centre de cette forêt et l'on peut y déposer ses prières inscrites sur de petites tablettes en bois, autour d'un arbre sacré.
Autre parc, autre ambiance, le Shinjuku gyoen. Réputé pour être le parc contenant le plus de Sakura, il ne faillit pas à sa réputation. Les fleurs de cerisiers virevoltent autour de nous tandis que nous parcourons le jardin zen japonais, et les familles picniquent sous les arbres sur un tapis de fleurs roses. Un parc envoûtant.
Non loin d'ici, un observatoire perché à 202 mètres permet d'avoir une vue d'ensemble de Tokyo et par temps dégagé d'apercevoir le Mont Fuji. Ce n'est hélas pas le cas et nous n'apercevons que des nuages. La vue vaut tout de même le coup d'oeil.
Un peu plus rythmée, la visite du marché au poisson de Tsukiji, le plus grand marché de la sorte du monde, nous permet d'admirer de nombreuses espèces inconnues (Mimi et ses racines bretonnes partage ses connaissances avec moi !) et nous donne envie de déguster du poisson frais ( ce qui sera fait quelques minutes plus tard). Le marché est très speed, les touristes étourdis se font bousculer par les poissonniers au travail et il faut être aux aguets. On sent qu'on dérange ( on sent le poisson également) et l'idée d'interdire à nouveaux les visites aux touristes est plus que compréhensible.
Le futur est déjà au Japon
Après le calme et la culture, il est temps de replonger dans l'effervescence de la ville et dans la modernité, avec tout d'abord la visite d'Odaiba au sud de Tokyo. Cette partie futuriste de la ville a été construite sur la mer et l'on s'y rend grâce à un train sans chauffeur qui surplombe la ville et l'eau. Les rails passent entre les buildings et on se croirait dans un grand huit. Le quartier, extrêmement moderne, est surtout intéressant pour ses buildings au design.... bizarre. Nous croiserons un Gundam (robot mécha) taille réelle, une imitation de la statue de la liberté, une salle d'arcade type année 80 avec flipper et jouets anciens et une plage permettant d'admirer Tokyo, en face.
Retour dans le Tokyo central pour un peu de shopping et de divertissement. Tokyo est le temple du consumérisme et tout est fait pour pousser à la consommation. De ce point de vue là, le quartier de Shibuya est roi. La J-pop résonne, les boutiques pullulent et les adolescents aux looks déjantés convergent vers le plus grand croisement du monde ( beaucoup de "plus grand du monde" dans cette ville). Impressionnant de voir une telle foule se croiser en harmonie, sans bousculades... Sur la place de la station de métro trône la statue d'Hachiko, le chien symbole de fidélité ici, qui attendit chaque jour pendant des années le retour du travail de son maître.
Shopping toujours, a Nakano cette fois ci. Mandarake, le plus grand magasin de manga et de figurines du japon se trouve ici. Mimi est au bord du suicide (!) mais nous parcourons les échoppes dans ce qui s'apparente pour moi à un musée.
Nous retournons à Akihabara pour dépenser quelques yens dans les salles d'arcades et taper en rythme sur des tambours virtuels, entourés de japonais de tout âge absorbés par les écrans.
S'en suivra un moment d'apaisement dans un "neko-café", ou nous sirotons un soda dans une salle peuplée de chats (étrangement calmes), qui se font dorloter par des clients en manque de chats.
Pour finir, l'expérience la plus dingue , une soirée au Robot Restaurant !
Bienvenue dans le grand n'importe quoi ! Six rangés de spectateurs se font face, séparés par une piste centrale où se deroule le spectacle. La lumière s'éteint, et devant nos yeux se mettent en action des chars robots chevauchés par des guerrières sorties tout droit de Bioman, des monstres kitsch, un panda sur une vache, des hommes chevaux jouant du rock, des affrontements, des flash, des explosions..... une heure de folie indescriptible, bruyante et intense dont nous sortirons assommés et ravis !
Le Japon dans son meilleur ou dans son pire, selon les goûts.... !
Sayonara !
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